COMPOSER
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ALIREZA FARHANG
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Dialogue d'une Figure dispersée
Si maintenant je me suis décidé à écrire, c’est uniquement pour me faire connaitre de mon ombre - mon ombre qui se penche sur le mur, et qui semble dévorer les lignes que je trace.
La chouette aveugle, Sadegh HEDAYAT (Téhéran, février 1903 - Paris, avril 1950)
Note d'intention
Musique picturale pour une voix, deux instruments, un-e artiste de cirque et peinture virtuelle.
Ce projet représente le dialogue entre une figure et son ombre ou son double. Deux instruments, une voix, et sons électroniques illustrent en musique la pensée tumultueuse d’un personnage. Entre illusion et réalité, son corps se disperse, se contorsionne, se dresse, se ploie, et se confond dans un espace sonore et pictural. Une figure musicale, une voix ; ce n'est ni celle d'une femme, ni celle d’un homme, mais une voix augmentée. Les interprètes se joignent, à travers leurs gestes, aux mouvements de la figure. Le texte est un monologue intérieur, un flux de conscience qui s'ouvre sur un espace intime et sensuel.
Il s'agit d'une figure augmentée, redoublée et essaimée. Une figure (artiste de cirque) que le système holographique, la capture de gestes et les traitements 3D introduisant dans un espace pictural tantôt réel tantôt virtuel. Les images sont traitées en amont ou en temps réel, de manière à permettre la convergence sur un personnage dans un tableau 3D en diptyque, triptyque, quadripyque. Le rapport que ce projet entendra avec l'espace sera celui du procédé utilisé par le peintre Francis Bacon pour lier les personnages entre eux. Esthétique picturale de ce projet reste distincte de celle de Bacon puisse qu'elle suivra avant tout le propos poétique du spectacle.
Quant au son et la voix, il en est de même. Le personnage empruntera la voix d'un-e chanteur-euse, élargie par les traitements électroniques, tels que la synthèse formantique et concaténative. La spatialisation ambisonic et le système holographique permettent donc au spectateur d'être immergé dans un espace-temps propre au contenu artistique de l'œuvre.
En anglais et toujours dans l’esprit du propos poétique du projet, le texte sera le fruit d’une collaboration étroite avec l’auteur. La chorégraphie n’est pas exclue de cette démarche. Une partition hybride permet au chorégraphe, l’artiste de cirque, l’artiste vidéo 3D et le RIM, de communiquer de manière intuitive et organique, les intentions musicales et extra-musicales de l’œuvre (cf. la partition hybride dans Chuchotements burlesques, théâtre musical pour un comédien, trio et électronique).
Liens :
Notation of gesture and Modelling
Si maintenant je me suis décidé à écrire, c’est uniquement pour me faire connaitre de mon ombre - mon ombre qui se penche sur le mur, et qui semble dévorer les lignes que je trace.
La chouette aveugle, Sadegh HEDAYAT (Téhéran, février 1903 - Paris, avril 1950)
Note d'intention
Musique picturale pour une voix, deux instruments, un-e artiste de cirque et peinture virtuelle.
Le corps est un lieu d’existence. C’est en lui que nous percevons le monde. Vivre en ce sens, n’est pour chacun d’entre nous qu’assumer la condition charnelle d’un organisme dont les structures, les fonctions et les pouvoirs nous donnent accès au monde, nous ouvrent à la présence et les pouvoirs corporelle d’autrui. Nous nous déplaçons, ou bien nous le déplaçons à notre gré. Pourtant il n’est pas un objet à l’extérieur de nous-mêmes auquel nous sommes cloués. C’est certainement pour cette raison que Michel Faucault le qualifie comme « le contraire d’une utopie ».
Le corps est ambivalent. Il ressens le plaisir aussi bien que la douleur. Il connait la vie aussi bien qu’une mort future. Le désir perpétuel de jouissance et l’angoisse tragique de sa finitude, sa vulnérabilité, sa temporalité, sont les deux faces d’une même pièce. Aucun discours sur le corps ne peut éviter ces deux visages extrêmes. Si Claudel Bruaire affirme que « le corps est compris comme Dieu est conçu », c’est sans doute parce que son regard vers le corps reflète une attitude à l’égard de l’Absolu. Cela représente l’aspect philosophique, voire théologique de tout discours sur le corps. Freud ressemble ces deux visages extrêmes et opposés pour expliquer la dualité fondamentale de l’être humain, d’un côté stimulé par la force libidinale du corps et d’autre côté souffrant de la déchéance et à la dissolution.
De nos jours la culture occidentale attache une place particulière au corps au point où la dimension corporelle est considérée comme l’essence même de l’humanité. Dans différents domaines, de la psychologie et la médecine jusqu’à la littérature et l’art, les recherches menées sur le corps tendent à lui donner un rôle central. Dans les arts plastiques les formes corporelles ont toujours été vénérées. Dans la littérature le théâtre et la danse l’expression corporelle se met de plus en plus en avant. Il est en de même dans la musique.
Ce projet représente le dialogue entre une figure et son ombre ou son double. Deux instruments, une voix, et sons électroniques illustrent en musique la pensée tumultueuse d’un personnage. Entre illusion et réalité, son corps se disperse, se contorsionne, se dresse, se ploie, et se confond dans un espace sonore et pictural. Une figure musicale, une voix ; ce n'est ni celle d'une femme, ni celle d’un homme, mais une voix augmentée. Les interprètes se joignent, à travers leurs gestes, aux mouvements de la figure. Le texte est un monologue intérieur, un flux de conscience qui s'ouvre sur un espace intime et sensuel.
Il s'agit d'une figure augmentée, redoublée et essaimée. Une figure (artiste de cirque) que le système holographique, la capture de gestes et les traitements 3D introduisant dans un espace pictural tantôt réel tantôt virtuel. Les images sont traitées en amont ou en temps réel, de manière à permettre la convergence sur un personnage dans un tableau 3D en diptyque, triptyque, quadripyque. Le rapport que ce projet entendra avec l'espace sera celui du procédé utilisé par le peintre Francis Bacon pour lier les personnages entre eux. Esthétique picturale de ce projet reste distincte de celle de Bacon puisse qu'elle suivra avant tout le propos poétique du spectacle.
Quant au son et la voix, il en est de même. Le personnage empruntera la voix d'un-e chanteur-euse, élargie par les traitements électroniques, tels que la synthèse formantique et concaténative. La spatialisation ambisonic et le système holographique permettent donc au spectateur d'être immergé dans un espace-temps propre au contenu artistique de l'œuvre.
En anglais et toujours dans l’esprit du propos poétique du projet, le texte sera le fruit d’une collaboration étroite avec l’auteur. La chorégraphie n’est pas exclue de cette démarche. Une partition hybride permet au chorégraphe, l’artiste de cirque, l’artiste vidéo 3D et le RIM, de communiquer de manière intuitive et organique, les intentions musicales et extra-musicales de l’œuvre (cf. la partition hybride dans Chuchotements burlesques, théâtre musical pour un comédien, trio et électronique).
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Notation of gesture and Modelling
Fiche
Effectif
Une voix, deux instruments, un-e artiste de cirque et peinture virtuelle
Durée
20 à 30 minutes
Date et lieu de composition
Paris, New York, Nice
L'aspect technique
Dispositif de capture de geste
Système holographique, captation et traitement d’image 3D
Synthèse formantique et additive
Traitement de voix en temps réel
Synthèse concaténative en temps réel
Équipe artistique
Conception et composition : Alireza Farhang
Texte : Claudia Rankine (à confirmer)
Chorégraphie : ...
Réalisation vidéo 3D : à Paris Hugo Arcier (à confirmer), à New York Barnard Movement Lab
Réalisation en informatique musicale : ...
Costume et scénographie : ...
Édition : Artchipel