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Profilo riflesso

Orchestre Nationale de Lorraine - Jacques Mercier (cond.)2007
00:00 / 10:00
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For Orchestra (2222 / 3220 / T+1 / hrp / strs)

10' | 2007

SCORE PREVIEW

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Instrumentation
2 flutes / 2 Clarinets / 2 Oboes / 2 bassons / 3 horns / 2 troumpets / 2 trombones (2nd also bass) / timpani (1) / percussion (1) / 8  violins I / 6 violin II / 3 violas / 3 violoncelli / 2 contrabasses

Duration
10 minutes

Dedicated to

Céline Khawam


Date of composition
Summer 2007

Premiere
Juillet 2007, Fetival Acanthes, Metz

Jacques Mercier

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Note

Note

à la fin, les funérailles de la quête, l’absurdité d’une

définition.

Céline Khawam

Les études menées pour faire le lien entre la structure du son et la musique traditionnelle persane m’ont permit de

découvrir un nouvel horizon dans mon univers musical. Profilo riflesso s’attache à la conjugaison de deux langages

complètement différents et à la fois compatibles.

C’est en décortiquant le son que se manifestent toute la richesse et la complexité des composantes de celui-ci, et c’est en

puisant certains intervalles dans l’abîme de ce son que le rapprochement de la musique persane avec la musique

contemporaine se tisse.

Dans cette pièce, ma recherche converge en particulier sur certains rapports acoustiques et psycho-acoustiques des

composantes du son, les intervalles micro tonales de la musique persane ainsi que les différents modes de jeu

caractéristiques de cette musique.

La première partie de l’oeuvre inaugure la quête perpétuelle pour un équilibre qui n’atteint que quelques secondes. Un

mode de cinq notes se présente par les cordes à travers la ponctuation d’un cycle rythmique. Celui-ci est le fruit de la

superposition des différentes couches, fondées sur la proportion d’or. Le développement se déroule par les décalages

périodiques, et les décalages des figures rythmiques à l’intérieur de leurs cellules. Le sillage d’un cercle vicieux devient le

lit de l’évolution.

Le son de cloche, un rappel non-périodique de temps qui surgit comme la synthèse de chaque reprise. Son spectre est

simulé par les notes tenues des cordes, annonçant la fin du cycle et le début d’un autre. À la fin de la pièce, la cloche

reprendra son rôle imaginé, celui d’une annonce funéraire, d’une attente indéfinie, d’une naissance charnelle.

Chaque attaque des cuivres est servie pour démarrer une nouvelle reprise. Le voyage d’un mode à l’autre est ponctué par

ces attaques dont l’écho se réalise, toujours d’une façon cyclique, par les bois. La note « Do » à la fois la fondamentale,

joue le rôle de la note de référence, de pédale telle qu’elle est utilisée dans la musique traditionnelle persane.

Alireza Farhang

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